Au-delà de notre engagement auprès du CHRU de Brest sur le sujet des enfants HPI, nous avons souhaité élargir notre soutien à des associations qui œuvrent auprès des enfants hospitalisés. Parmi les différentes rencontres de cette fin d’année, nous avons été particulièrement sensibles aux ambitions de l’association morbihannaise Rêves de clown, portées par son directeur, Michel Vobmann, alias « Mimiche ».
Une association unique en Bretagne
Initiée en 1998 à Lorient, l’action des clowns à l’hôpital se développe sur toute la Bretagne au bénéfices des enfants et adultes hospitalisés à Brest, Quimper, Morlaix, Saint-Brieuc, Vannes, Rennes, Saint-Malo… Elle fait intervenir 18 clowns professionnels, spécialement formés à l’intervention en milieu hospitalier et dotés d’un grand sens relationnel. En 2008, Rêves de clown est reconnue association d’intérêt général, et en 2015, c’est la consécration avec la reconnaissance du métier de clown hospitalier par l’Etat : une première mondiale !
Des clowns à l’hôpital, pourquoi ?
La présence des docteurs-clowns contribue à améliorer les conditions d’hospitalisation en égayant les services visités. Mais le rôle du docteur clown, c’est surtout d’intervenir auprès des patients, en collaboration avec les équipes médicales, pour dédramatiser, adoucir les soins, apaiser l’enfant et soutenir les membres de la famille… Ainsi, l’action des « docteurs clowns » est aujourd’hui reconnue et sollicitée par les professionnels de la santé.
Où interviennent les « docteurs-clowns » ?
Après avoir faits leurs transmissions avec les soignants, les « docteurs-clowns » tenus au secret professionnel, vont à la rencontre d’enfants malades, chambre par chambre, mais aussi d’adultes… Selon les hôpitaux, l’association intervient, une à trois jours par semaine, en pédiatrie (nourrissons, grands adolescents), en chirurgie pédiatrique et ambulatoire, aux urgences et aux consultations pédiatriques, en néonatalogie… Sur demande des soignants, les « docteurs-clowns » peuvent accompagner les enfants au bloc opératoire.
En soutenant Rêves de clown, la Fondation Dana espère contribuer au développement de l’association et souhaite que les enfants hospitalisés puissent bénéficier encore plus largement de l’action des docteurs-clowns.